Présidentielle 2007, où en est-on?

Publié le par Guimsiking

Un nouveau candidat a émergé dans le rang socialiste : le délégué national à l’Europe Pierre Larrouturou a déclaré lors d’une conférence de presse du « Collectif d’Urgence Sociale » qu’il allait se mettre en quête des 500 signatures pour être candidat à l’élection présidentielle de 2007. Laissé sceptique par le projet socialiste, il se présente pour faire entendre son message, celui du « Collectif d’Urgence Sociale », un appel à un vrai changement. Voulant faire gagner la gauche, il appelle à « voter utile » pour lutter contre Sarkozy qu’il estime dangereux.

Le député PS Arnaud de Montebourg a, lui, dénoncé hier matin sur France Info « l’autopromotion » de Nicolas Sarkozy (concernant son bilan sur l’immigration ), jugeant ses prestations politiques plus proche du « théâtre ».

De son côté, Nicolas Sarkozy a accusé Ségolène Royal « d’être à la remorque des sondages d’opinion » et de n’être pas assez transparente sur son action et ses engagements. Il ne l’a toutefois pas nommée, mais a déclaré : « Je ne vise personne. Je n’y suis vraiment pour rien si certains parmi vous pensaient à quelqu’un ». Il a affirmé  qu’il s’engagerait à apporter des solutions s'il était choisi comme candidat de l’UMP. Si 55% des français estiment que Ségolène Royal prend mieux en compte leurs préoccupations, contre 20% pour lui, ils sont 40% à juger son projet plus cohérent que celui de la candidate socialiste.

Le deuxième forum de l’UMP, dans lequel les différents candidats du parti doivent s’affronter, est d’ailleurs organisé vendredi prochain à Lyon. La principale rivale de Sarkozy, Michèle Alliot-Marie a annoncé qu’elle n’y participera pas, ayant trouvé le premier « ennuyeux ». Elle propose que soient définis des thèmes à l’avance pour que chacun répondent aux mêmes questions, considérant que « le débat, ce n’est pas une série de discours successifs ».La ministre de la Défense n’a toujours pas officiellement annoncé sa candidature, voulant d’abord s’assurer d’une « adéquation suffisante des français » avec ses convictions. Se prononçant contre le programme de Sarkozy, elle a déclaré que la candidature à la présidence « n’est pas une rupture », mais un « accomplissement ». L’ancien Premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin a déclaré qu’il allait tout faire pour qu’elle participe aux forums de l’UMP : « en politique, les chaises vides ne sont pas fertiles, on le sait bien ». Se présentant comme « pacificateur », il souhaite « arranger les choses ».

En ce qui concerne le parti des Verts, Noël Mamère, député-maire de Bègles (Gironde), a mis en garde contre l’alignement  de Dominique Voynet sur Jean-Pierre Chevènement et Christine Taubira, qui se sont effacés et ne sont plus candidats à cette élection présidentielle. Il s’est aussi prononcé contre l’éventualité d’une candidature de Nicolas Hulot qui risquerait «  de diviser encore plus la galaxie écologique ».

Du côté de la gauche extrême, Marie George Buffet appelle au déblocage de la situation : les partis anti-libéraux n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur le choix d’un candidat en commun. Il faut réaliser « un accord politique » permettant d’ « entrer toutes et tous en campagne » a-t-elle déclaré.  Le PCF revendique le soutien de 55% des participants pour la secrétaire nationale lors de leur première consultation, et désire que les militants participent massivement aux réunions des collectifs anti-libéraux afin de concrétiser le choix de la candidature de Marie-George Buffet.

Arlette Laguiller vient de lancer une offensive de communication avec une campagne d’affichage sur 15 000 panneaux partout en France (une affiche très simple, son visage se détache et est accompagné du slogan « Arlette Laguiller, qui d’autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ? »),

Enfin, Marine Le Pen, directrice stratégique de la campagne du candidat du Front National, a présenté la campagne d’affichage de son père. Destinées à illustrer les thèmes de l’immigration, de l’emploi, de l’école, de la sécurite, des retraites et de la sécurité sociale, les six affiches représentent chacune un français avec le pouce tourné vers le bas pour dénoncer l’échec de la droite et de la gauche dans ces domaines. Une septième affiche représente Jean-Marie Le Pen entouré des six français accompagné du slogan : « Avec Le Pen, tous ensemble, relevons notre France ». Marine Le Pen a justifié le choix d’une jeune française d’origine maghrébine pour l’affiche sur l’immigration en déclarant qu’ « un certain nombre de français d’origine maghrébine sont conscients de ces échecs et se tournent vers le Front National." Le FN espère peut être qu’une telle campagne fera oublier le passé judiciaire de son candidat.

Source : http://www.en3mots.com/accueil/index.php

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